Chris Bangle disait qu’il fallait laver le Z8 à la main pour pouvoir épouser ses galbes. Force est d’avouer que le coup de crayon est plus que réussi, la Z8 mélangeant la modernité d’une auto rapide des années 2000 aux charmes simples des carrosseries des années 60. Il en résulte un roadster intemporel et d’une très grande élégance.
À voiture d’exception, technologie d’exception. La BMW Z8 est aussi la première BMW entièrement réalisée en aluminium, que cela soit son châssis ou sa carrosserie et toutes les liaisons au sol. Baptisé Space Frame, la structure dite en cadre treillis autoporteur limite autant qu’elle peut le poids. Le Z8 ne repose donc sur aucune plateforme dérivée d’un modèle de grande série, ce qui explique aussi son prix de vente élevé. Sur le plan technologique, en 2001, on note également l’extrême finesse des feux arrière fonctionnant avec des tubes au Xenon ou encore les rappels de clignotants à leds situés dans les ouïes latérales.
À l’intérieur, l’abondance de chromes, d’aluminium ou de plastiques peints couleur aluminium affirment une ADN néo-rétro. Il faut d’ailleurs noter qu’aucun plastique brut n’est visible dans l’habitacle. La sellerie est habillée d’une très grande quantité de cuir fin. Le haut de la planche de bord et la console centrale sont finis avec une laque couleur acier du meilleur effet. Le volant, les divers interrupteurs et les compteurs sont de vrais rappels historiques et aucun de ces composants n’est issu d’un autre modèle BMW. Seul le pommeau de vitesse pourra être reconnu par des propriétaires de BMW E46 ou E39 de la même époque.
La capote électrique (de série) doublée assure une bonne isolation phonique et thermique. Couverts en partie par le bruit discret mais audible du gros V8, les bruits d’air sont bien maîtrisés, de même que les remous lorsqu’on décide de se passer de la toile ou du hard-top livré. L’équipement de série était généreux et digne du standing revendiqué. GPS, téléphone mains libres, hi-fi Harman Kardon avec ampli et chargeur 10 CD, climatisation, phares au Xenon, sellerie cuir micro percée anti-transpirante à réglages électriques, alarme anti-intrusion et anti-soulèvement à télécommande ainsi que des capteurs de pression de pneus.
Une mécanique d’exception s’imposait aussi. Alors que BMW est associé de façon indélébile au 6 cylindres en ligne, il fallait pourtant quelque chose de plus copieux pour propulser le Z8 dans l’univers des GT et supercars. Le Z8 trouve donc chaussure à son pied avec le bien connu V8 S62 signé Motorsport qui fait le bonheur de la M5 E39. Developpant la bagatelle de 400 ch et un couple camionesque de 500 Nm dès 3800 tours, ce bloc est en accord parfait avec la philosophie de l’auto, permettant un cruising serein autant que des sprint ravageurs.
Dérivé du V8 4.4L M62des 540i, le S62 a été profondément modifié par BMW M : alésage de 94mm (+2mm) et course de 89mm (+6.3mm) font grimper la cylindrée à 4.941 cm3. Le taux de compression passe de 10:1 à 11.0:1 et l’admission reprend le principe du papillon d’admission pour chaque cylindres. Ceux-ci sont pilotés électroniquement mais contrairement à la M5, il n’y a qu’un seul mode de gestion moteur correspondant à la position « Sport »sur la M5. Les culasses et arbres à cames ont été modifiées au niveau admission et échappement, le système de calage variable en continu Double VANOS, associé à la gestion moteur Siemens MSS 52 Motronic se chargent d’optimiser le remplissage et la courbe de couple. Lubrification avec capteur de G, pompe à eau haut débit, radiateur d’huile, refroidissement de spistons par jet d’huile, le V8 S62 ne renie pas son pedigree et l’expérience de BMW M issue de la compétition.
Ce superbe V8 4.9 est couplé à une boite manuelle Getrag type D à 6 rapports, distille à l’aide de ses 32 soupapes un plaisir mécanique rare. Très souple à bas régime grâce au double Vanos, il chante aussi haut et juste jusqu’à 7000 tr/mn. Un travail très poussé a été réalisée en matière acoustique. Ainsi l’échappement utilise un point de résonance dit diaphonique pour rester discret à bas régime, s’éveiller à partir de 2500 tours et enchanter les oreilles a partir de 3500 tours !
Au roulage la Z8 est une auto confortable et très bien suspendue. L’autre aspect est que l’armada électronique tient suffisamment la voiture pour se permettre d’assouplir le tout et ce, en dépit des larges pneus en 275/40 ZR 18 à l’arrière et de l’absence d’autobloquant mécanique. À noter que le roadster Z8 était livré sans roue de secours ni bombe anti-crevaison, puisque doté d’origine de pneus Runflat de Bridgestone lui permettant de poursuivre sa route sur environ 500 kilomètres à 80 km/h.
La rigidité est très satisfaisante, même sur mauvaise route la caisse ne craque pas dans tous les sens pour se plaindre et le comportement apparaît aussi précis que sain. La Z8 affiche même une étonnante vivacité sur les changements d’appuis, tout en présentant l’équilibre parfait des masses attendus sur une BMW. Direction idéalement assistée et démultipliée, amortissement ferme sans être inconfortable, roulis bien contenu, freinage puissant issu de la 750i très bien dosé, position de conduite excellente avec les multiples réglages possibles et un levier de vitesses parfaitement guidé.
Car question vélocité, le Z8 ne fait pas non plus semblant. Armé de son V8 ultra coupleux, les reprises sont vigoureuses à tous les régimes et chaque ligne droite donne l’occasion d’apprécier la mélodie raffinée du coeur Motorsport. On est assez loin de la sonorité caverneuse et flatulente d’un V8 AMG ou Jaguar il est vrai, mais un échappement plus sauvage risquerait de rompre la belle harmonie d’ensemble du Z8, faite de finesse. Quitte à passer pour un manque d’objectivité, la conduite confirme à quel point le Z8 tutoie une certaine perfection automobile. Le roadster Z8 est une vraie ôde à la culture automobile.
Straderial vous présente une BMW Z8 au pédigrée exceptionnel puisqu’il s’agit d’une première main avec seulement 18 485 km certifiés.
Elle fait partie d’un des rares 49 exemplaires originaux livrés en France.
Elle possède tous ses accessoires d’origine avec notamment son Hard Top et le téléphone Motorola branché dans l’accoudoir central.
Son dossier historique est irréprochable. L’entretien a été réalisé exclusivement chez des concessionnaires BMW depuis 2001. Le carnet d’entretien est à jour. Aucun frais n’est à prévoir.
Son état est concours. La carrosserie en aluminium de couleur gris métallisé ne présente aucun défaut. La sellerie en cuir noir est elle aussi en parfait état.
* Le dossier photo présenté est celui d’une Z8 que nous avions vendu par le passé. La météo ne nous permettait pas de réaliser un nouveau shooting photo au jour prévu. Nous utilisons provisoirement ce dossier antérieur pour vous présenter la voiture, strictement identique à celle décrite, avec un kilométrage bien plus faible (en photo : 36 792 km).
Chris Bangle said that you have to wash the Z8 by hand to be able to match its curves. We have to admit that the pencil stroke is more than successful, the Z8 mixing the modernity of a fast car from the 2000s with the simple charms of the bodywork of the 60s. The result is a timeless roadster with great elegance .
Exceptional car, exceptional technology. The BMW Z8 is also the first BMW entirely made of aluminum, whether it is its chassis or bodywork and all the connections to the ground. Called Space Frame, the so-called self-supporting lattice structure limits the weight as much as it can. The Z8 is therefore not based on any platform derived from a mass production model, which also explains its high selling price. On the technological level, in 2001, we also noted the extreme finesse of the rear lights operating with Xenon tubes or the reminders of LED turn signals located in the side gills.
Inside, the abundance of chrome, aluminum or aluminum-colored painted plastics affirm a neo-retro DNA. It should also be noted that no raw plastic is visible in the passenger compartment. The upholstery is dressed in a very large amount of fine leather. The top of the dashboard and the center console are finished with a steel color lacquer for the best effect. The steering wheel, the various switches and the meters are real historical reminders and none of these components comes from another BMW model. Only the gear knob can be recognized by owners of BMW E46 or E39 of the same era.
The double electric hood (standard) provides good sound and thermal insulation. Partly covered by the discreet but audible noise of the big V8, the air noises are well controlled, as are the eddies when we decide to do without the canvas or the hard-top delivered. The standard equipment was generous and worthy of the claimed standard. GPS, hands-free phone, Harman Kardon hi-fi with amplifier and 10 CD charger, air conditioning, Xenon headlights, micro-perforated anti-perspirant leather upholstery with electrical settings, remote control anti-intrusion and anti-lifting alarm as well as sensors tire pressure.
Exceptional mechanics were also essential. While BMW is indelibly associated with the 6-cylinder in-line, something more was needed to propel the Z8 into the world of GT and supercars. The Z8 therefore finds its footing with the well-known V8 S62 signed Motorsport which makes the happiness of the M5 E39. Developing the trifle of 400 hp and a truck torque of 500 Nm from 3800 rpm, this block is in perfect harmony with the philosophy of the car, allowing serene cruising as much as devastating sprint.
Derived from the V8 4.4L M62des 540i, the S62 has been deeply modified by BMW M: bore of 94mm (+ 2mm) and stroke of 89mm (+ 6.3mm) increase the displacement to 4,941 cm3. The compression ratio goes from 10: 1 to 11.0: 1 and the intake takes up the principle of the intake butterfly for each cylinder. These are electronically controlled but unlike the M5, there is only one engine management mode corresponding to the « Sport » position on the M5. The cylinder heads and camshafts have been modified at the intake and exhaust levels, the Double VANOS continuously variable timing system, combined with the Siemens MSS 52 Motronic engine management, are responsible for optimizing the filling and the torque curve. Lubrication with G sensor, high flow water pump, oil radiator, cooling of spistons by oil jet, the V8 S62 does not renounce its pedigree and the experience of BMW M from the competition.
This superb 4.9 V8 is coupled with a Getrag type D 6-speed manual gearbox, distilling with its 32 valves a rare mechanical pleasure. Very flexible at low speed thanks to the double Vanos, it also sings loudly and just up to 7000 rpm. Extensive work has been done on acoustics. So the exhaust uses a so-called crosstalk resonance point to remain discreet at low speed, wake up from 2,500 turns and delight the ears from 3,500 turns!
When driving the Z8 is a comfortable and very well suspended car. The other aspect is that the electronic armada holds the car enough to allow it to be softened, despite the large 275/40 ZR 18 tires at the rear and the lack of mechanical self-locking. Note that the Z8 roadster was delivered without a spare wheel or a puncture-proof bomb, since it is fitted with Bridgestone Runflat tires allowing it to continue its journey for around 500 km at 80 km / h.
The rigidity is very satisfactory, even on bad roads the body does not crack in all directions to complain and the behavior appears as precise as healthy. The Z8 even displays a surprising liveliness on the changes of support, while presenting the perfect balance of masses expected on a BMW. Steering ideally assisted and geared down, firm damping without being uncomfortable, well-rolled, powerful braking from the 750i very well dosed, excellent driving position with multiple adjustments possible and a perfectly guided gear lever.
Because velocity question, the Z8 does not pretend either. Armed with its ultra-torquey V8, the revivals are vigorous at all speeds and each straight line gives the opportunity to appreciate the refined melody of the Motorsport heart. We are quite far from the cavernous and flatulent sound of an AMG or Jaguar V8 it is true, but a wilder exhaust would risk breaking the beautiful overall harmony of the Z8, made of finesse. Leaving to pass for a lack of objectivity, driving confirms how close the Z8 is to a certain automotive perfection. The Z8 roadster is a real ode to automotive culture.
Straderial presents to you a BMW Z8 with exceptional pedigree since it is a first-hand with only 18,485 km certified.
One of the rare 49 original units delivered to France.
It has all its original accessories, including its Hard Top and the Motorola telephone plugged into the central armrest.
His historical record is irreproachable. Maintenance has been carried out exclusively at BMW dealers since 2001. The maintenance book is up to date. No fees are expected.
This Z8 in a concours state. The metallic gray aluminum body has no defect. The black leather upholstery is also in perfect condition.
* The photo file presented is that of a Z8 that we had sold in the past. The weather did not allow us to take a new photo shoot on the scheduled day. We temporarily use this previous file to present the car, strictly identical to that described, with a much lower mileage (in photo: 36,792 km).
Tel : +33 6.86.17.07.51
Mail : drive@straderial.com
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