1975 Dino 308 GT4

85 000 €

85 000 €

1975 Dino 308 GT4

DESCRIPTION

🇫🇷

  • Livrée séduisante
  • Seulement 47 000 kms
  • 1ère série Dino, la plus recherchée, avant de passer sous le drapeau Ferrari
  • Intérieur d’origine en excellent état
  • Carnet d’entretien dans sa pochette d’époque
  • Excellent état de fonctionnement
I. Histoire du modèle

Avant d’être des Ferrari à part entière, les Dino faisaient d’abord référence à une firme créée pour préserver la philosophie qu’une Ferrari devait absolument être une 12 cylindres. C’est pour cela que Dino (en hommage au fils d’Enzo décédé) fut créé en 1967, avec pour premier modèle de série la 206 GT permettant par la même occasion l’homologation des moteurs en Formule 2. La Dino 246 GT connaitra un beau succès commercial mais jamais Ferrari n’acceptera d’y apposer son blason. Au début des années 70, les ventes de modèles V12 souffrent durement du choc pétrolier et des premières limitations de vitesse. Ferrari prend conscience qu’il doit faire évoluer son offre pour ne pas périr. C’est ainsi qu’est décidé de mettre en production une petite berlinette 2+2 à moteur V8, rivale des Porsche 911, Lamborghini Urraco et Maserati Merak. Commercialisée sous la marque Dino, la GT4 va connaître plusieurs étapes dans sa vie. Finalement intégrée à la gamme Ferrari en 1976, et ornée du prestigieux cheval cabré, elle sonne par la même occasion le glas de la marque Dino. Comme nous le verrons un peu plus loin, quelques évolutions eurent également lieu concernant le V8. Aujourd’hui encore, les Dino gardent une mauvaise image tenace mais pour notre plus grand plaisir, il reste de vrais passionnés tel que le possesseur de la 308 GT4 que j’ai eu la chance de rencontrer à Pornic, pour un moment inoubliable…

Présentée au salon automobile de Paris de 1973, la Dino GT4 reste la seule Ferrari de série non dessinée par le centre stylistique Pininfarina. Cette décision ne fut pas prise par le constructeur mais par le designer pour qui il n’était pas possible d’un point de vue stylistique de faire un coupé 2+2 à moteur central arrière. C’est finalement Bertone qui se chargea de ce difficile exercice de style, et non sans brio. Cependant, ce dessin reste controversé et a ses détracteurs lui reprochant son manque de charme comparé aux habituels modèles Ferrari. Le tout donne un résultat qui peut surprendre au premier abord mais auquel on se fait très vite. Extrêmement basse, sans être trop longue, impossible de passer inaperçu à son bord, que ce soient des adultes mais aussi des enfants qui hurlent à notre passage des « oh une Ferrari ! ». Dans le capot avant plongeant doté de feux rétractables se trouvent la batterie, la roue de secours, etc… Le moteur est donc placé en position centrale derrière la banquette arrière et pour finir, le vaste coffre occupe l’espace libre. Ce cocktail donne à cette sportive une identité qui lui est propre au sein de la gamme Ferrari, en faisant un modèle immédiatement reconnaissable. Pour affirmer son status de sportive, on lui greffa deux doubles sorties d’échappement. Mieux vaut ne pas trop s’attarder sur la version américaine, dénaturée par les normes de sécurité outre-Atlantique…

Pour un véhicule d’une trentaine d’années, l’intérieur de la Dino 308 GT4 est d’une qualité remarquable. La qualité perçue est excellente et l’équipement déjà complet en témoigne la présence de la climatisation. Mais il s’agit bien du seul élément de confort car ici tout transpire la sportivité, et ce ne sont pas les manœuvres pour s’installer ou quitter la voiture qui me feront mentir. La carcasse de mon mètre quatre vingt cinq s’en rappelle encore. L’espace à vivre est vaste, que ce soit à l’avant ou aux places arrières et le simple fait de prendre place dans ce coupé donne inévitablement le sourire, si bien qu’il est difficile de l’abandonner. Derrière le volant à trois branches, les sept cadrans prennent la tension du moteur et le compte-tours, gradué avec optimisme jusqu’à 10.000 tours et le compteur s’arrêtant à 280 km/h confirment que nous sommes bien à bord d’une Ferrari. En option le client pouvait prétendre à quelques petits raffinements de l’époque tels que l’air conditionné, les vitres électriques, la peinture métallisée ou un toit ouvrant.

Dans la Dino 308 GT4, les magnifiques V6 Dino cèdent leur place à un V8, Tipo F106 AL, cette fois-ci conçu à Maranello puisque dérivé du V12 Tipo 251 des Ferrari 365 GTB/4 Daytona. Il allait connaître une carrière intéressante au sein de la gamme Ferrari mais allait aussi faire profiter les autres marques du groupe Fiat, telle que la Lancia Thema 8.32 (avec quelques modifications). C’est d’ailleurs un point que ce moteur partage avec le V6 Dino, lui aussi monté sur une Lancia, la Stratos. L’appellation 308 est pour signifier la cylindrée, le nombre de cylindres et le nombre de carburateurs. Le V8 à carter humide est monté transversalement en position centrale arrière pour assurer la meilleure répartition des masses possible. Grâce à ses quatre carburateurs double corps Weber 40 DCNF, sa puissance culmine à 255 chevaux et le couple généreux prétend 284 Nm offrant par conséquent d’excellentes performances, avec pour preuve le kilomètre en départ arrêté abattu en à peine plus de 26 secondes. En 1978, la 308 est exportée aux Etats-Unis et voit sa puissance tronquée pour cause de normes anti-pollution et affiche 240 ch à 6600 tr/mn. La boîte de vitesse à cinq rapports demande un petit temps d’adaptation du fait de sa tendance à être un peu accrocheuse. On voit sur la photo (à gauche) que la 1ère est située en bas à gauche, la place au-dessus étant prise par la marche arrière. Le moteur est comment dire… bruyant ! Dans le bon sens et aussi dans le mauvais, tant les oreilles encaissent un maximum de décibels, ce qui au début est très agréable, peut finir dans le cas d’un long trajet par donner un sacré mal de tête. Alors imaginez ce que peuvent ressentir ceux installés sur la banquette arrière ! De l’aveu même de Sébastien (également propriétaire d’une Fiat Dino), le son du V6 a plus de relief et de charme.

À l’essai
Le châssis tubulaire de la Dino 308 GT4 est repris de celui de la Dino 246, avec un empattement allongé de 210 mm. La carrosserie est en acier, à l’exception des capots moteur et du coffre à bagages, en aluminium. La 308 GT4 n’est donc pas spécialement légère et dépasse les 1300 kg. Mais le souffle puissant de son V8 fait vite oublier cette masse. Le différentiel autobloquant fait bloc avec le moteur et les suspensions avant et arrière sont indépendantes. C’est bien sur route, ou plutôt sur circuit que cette Ferrari prend tout son intérêt. Le comportement routier est tout à fait remarquable, on se croirait à bord d’un kart. L’arrière est suffisamment joueur pour prendre du plaisir mais sans jamais prendre le dessus sur le caractère très sain du véhicule. Il faudra d’ailleurs avoir un sacré talent de pilotage pour pouvoir prendre la 308 GT4 en défaut. En option, elle pouvait même recevoir des jantes Campagnolo plus larges à 5 branches, pour gagner encore en tenue de route.

II. L’exemplaire

Straderial vous présente cette séduisante Dino 308 GT4 de 1975 se trouvant dans une configuration peu commune et affichant seulement un peu plus de 47 000 kms au compteur.

D’origine Suisse, l’auto fut livrée le 3 avril 1975 à son premier propriétaire par la société Haute Perfomance située à Morges, au bord du lac Léman. Elle restera dans la même région et changera de main pour rejoindre non loins la ville de Thun. En 1992, d’importants travaux sont réalisés sur l’auto par le garage Fleirer à Stein. Elle ira par la suite en Hollande.

Il nous ai communiqué par le propriétaire que la couleur d’origine de la carrosserie était « Blue Azzuro Metallic ». Présentée « Ice Blue Metallic », la peinture est de bonne présentation. Quelques marques d’usage comme un petit enfoncement près du phare avant gauche sont à noter. Un inventaire précis sera communiqué aux personnes intéressées. Toutefois, nous ne décelons aucune trace de corrosion ou de déformation significative. Les jantes Cromodora présentent elles aussi quelques marques.

Des travaux cosmétiques de remise en état ainsi qu’un service complet sera réalisé avec le remplacement des courroies avant la vente afin de remettre au futur propriétaire une 308 GT4 à jour. Cette voiture a comme qualité d’être extrêmement saine et dans un état de conservation enthousiasmant. 

À son volant, la mécanique est bien réglée et démarre à la première sollicitation, à froid comme à chaud. Les commandes sont fermes et précises, l’embrayage progressif et le freinage efficace.

L’auto possède son manuel d’utilisation d’origine ainsi que de la trousse contenant le cric. Elle est équipée de l’autoradio cassette Clarion d’époque qui est fonctionnel ainsi que de la climatisation, en état également.

III. Informations
  • Dossier photo & documents
  • Carte grise française normale
  • Options de garanties : Oui
  • Livraison et exportation : sur-mesure

🇬🇧

  • Attractive livery
  • Only 47,000 kms
  • 1st Dino series, the most sought after, before passing under the Ferrari flag
  • Original interior in excellent condition
  • Maintenance booklet in its period pouch
  • Excellent working condition
I. History of the model

Before being full-fledged Ferraris, the Dinos first referred to a firm created to preserve the philosophy that a Ferrari absolutely had to be a 12-cylinder. This is why Dino (in homage to the son of Enzo who died) was created in 1967, with the 206 GT as the first production model, allowing at the same time the homologation of engines in Formula 2. The Dino 246 GT will know a great commercial success but Ferrari will never agree to affix its coat of arms. In the early 1970s, sales of V12 models suffered severely from the oil shock and the first speed limits. Ferrari realizes that it must change its offer in order not to perish. So it was decided to put into production a small 2 + 2 berlinetta with V8 engine, rival of the Porsche 911, Lamborghini Urraco and Maserati Merak. Marketed under the Dino brand, the GT4 will experience several stages in its life. Finally integrated into the Ferrari range in 1976, and adorned with the prestigious prancing horse, at the same time it sounded the death knell for the Dino brand. As we will see a little later, some changes also took place concerning the V8. Even today, the Dinos have a stubborn bad image, but for our greatest pleasure, there are still real enthusiasts such as the owner of the 308 GT4 whom I had the chance to meet in Pornic, for an unforgettable moment …

 

Presented at the 1973 Paris Motor Show, the Dino GT4 remains the only production Ferrari not designed by the Pininfarina stylistic center. This decision was not taken by the manufacturer but by the designer for whom it was not stylistically possible to make a 2 + 2 coupé with rear mid-engine. It was Bertone who finally undertook this difficult styling exercise, and not without brio. However, this design remains controversial and has its detractors reproaching it for its lack of charm compared to the usual Ferrari models. The whole gives a result which may surprise at first glance but which we get used to very quickly. Extremely low, without being too long, impossible to go unnoticed on board, whether adults but also children screaming “oh a Ferrari! « . In the plunging front hood with retractable lights are the battery, spare wheel, etc. The engine is therefore placed in a central position behind the rear seat and finally, the large trunk takes up free space. This cocktail gives this sportswoman an identity all of her own within the Ferrari range, making it an immediately recognizable model. To assert his athletic status, he was grafted with two double exhaust pipes. Better not to dwell too much on the American version, distorted by safety standards across the Atlantic …

 

For a 30-year-old vehicle, the interior of the Dino 308 GT4 is of remarkable quality. The perceived quality is excellent and the already complete equipment testifies to the presence of air conditioning. But this is the only element of comfort because here everything exudes sportiness, and it’s not the maneuvers to get in or out of the car that will make me lie. The carcass of my meter eighty-five still remembers it. There is plenty of living space, both front and rear, and just getting into this coupe inevitably puts a smile on your face, so it’s hard to let go. Behind the three-spoke steering wheel, the seven dials take the voltage of the engine and the tachometer, optimistically graduated to 10,000 rpm and the counter stopping at 280 km / h confirms that we are indeed on board a Ferrari. As an option the customer could claim some small refinements of the time such as air conditioning, electric windows, metallic paint or a sunroof.

 

In the Dino 308 GT4, the magnificent Dino V6s give way to a V8, Tipo F106 AL, this time designed in Maranello as derived from the V12 Tipo 251 of the Ferrari 365 GTB / 4 Daytona. He would have an interesting career within the Ferrari range but would also benefit the other brands of the Fiat group, such as the Lancia Thema 8.32 (with some modifications). This is a point that this engine shares with the V6 Dino, also fitted to a Lancia, the Stratos. The name 308 is to signify the displacement, the number of cylinders and the number of carburetors. The wet-sump V8 is transversely mounted in the rear center position to ensure the best possible weight distribution. Thanks to its four double-barrel Weber 40 DCNF carburettors, its power reaches 255 horsepower and the generous torque claims 284 Nm therefore offering excellent performance, with as proof the standing-start kilometer shot in just over 26 seconds. In 1978, the 308 was exported to the United States and saw its power truncated because of anti-pollution standards and displayed 240 hp at 6600 rpm. The five-speed gearbox takes a little getting used to because of its tendency to be a bit catchy. We see in the photo (left) that the 1st is located at the bottom left, the place above being taken by the reverse gear. The engine is how to put it … noisy! In a good way and in a bad way too, the ears take in so many decibels, which at first is very pleasant, can end up in the case of a long trip giving a hell of a headache. So imagine what those in the back seat can feel! By Sébastien’s own admission (also owner of a Fiat Dino), the sound of the V6 has more depth and charm.

 

The tubular chassis of the Dino 308 GT4 is taken from that of the Dino 246, with an extended wheelbase of 210 mm. The body is made of steel, with the exception of the engine hoods and the luggage compartment, which are made of aluminum. The 308 GT4 is therefore not particularly light and exceeds 1300 kg. But the powerful breath of its V8 quickly makes you forget this mass. The self-locking differential is integral with the engine and the front and rear suspensions are independent. It is on the road, or rather on the circuit, that this Ferrari is particularly interesting. The handling is quite remarkable, it feels like riding a kart. The rear is playful enough to have fun, but never overwhelms the very healthy character of the vehicle. You will also need to have a great driving talent to be able to catch the 308 GT4 at fault. As an option, it could even be fitted with larger Campagnolo 5-spoke rims, for even better handling.

II. The model

Straderial presents this attractive Dino 308 GT4 from 1975 in an unusual configuration and showing only a little over 47,000 kms.

Of Swiss origin, the car was delivered on April 3, 1975 to its first owner by the Haute Perfomance company located in Morges, on the shores of Lake Geneva. She will remain in the same region and will change hands to join the town of Thun not far away. In 1992, extensive work was carried out on the car by the Fleirer garage in Stein. She will then go to Holland.

He told us through the owner that the original body color was « Blue Azzuro Metallic ». Shown « Ice Blue Metallic », the paintwork is of good presentation. Some signs of use such as a small dent near the left front headlight should be noted. A precise inventory will be communicated to interested persons. However, we do not find any sign of corrosion or significant deformation. The Cromodora rims also show some traces.

Cosmetic restoration work as well as a full service will be carried out with the replacement of the belts before the sale in order to give the future owner an up-to-date 308 GT4. The quality of this car is that it is extremely healthy and in an exciting state of preservation.

At the wheel, the mechanics are well adjusted and start at the first request, cold or hot. The controls are firm and precise, the clutch progressive and the braking efficient.

The car has its original user manual as well as the kit containing the jack. It is fitted with the vintage Clarion cassette radio which is functional as well as air conditioning, also in good condition.

III. Further informations
  • Detailed photo file + bases available
  • Searchable history
  • Visible by appointment only
  • Delivery and export possible

Contact

Paul Boucher

Tel : +33 6.86.17.07.51
Mail : drive@straderial.com

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